| La Sortie |
  • À PROPOS
    • Histoire
    • Principes
    • Équipe
    • Partenaires
    • Revue de presse
  • AIDE
  • APPRENDRE
    • RECHERCHE
      • Rapport Projet Horizon: Accueil
  • GALA 2022
  • BLOG
    • Exploitation sexuelle
    • Nouvelles
    • Philanthropie
    • Témoignages
  • |
  • BÉNÉVOLES
    • Devenez bénévole
    • Devenez ambassadeur
  • DONNEZ
    • Dons individuel et entreprise
  • English
  • -> Quittez rapidement vers Google <-
  • À PROPOS
    • Histoire
    • Principes
    • Équipe
    • Partenaires
    • Revue de presse
  • AIDE
  • APPRENDRE
    • RECHERCHE
      • Rapport Projet Horizon: Accueil
  • GALA 2022
  • BLOG
    • Exploitation sexuelle
    • Nouvelles
    • Philanthropie
    • Témoignages
  • |
  • BÉNÉVOLES
    • Devenez bénévole
    • Devenez ambassadeur
  • DONNEZ
    • Dons individuel et entreprise
  • English
  • -> Quittez rapidement vers Google <-

Entrevue inspirante avec une ambassadrice

septembre 23, 2020 In Français, Témoignages

Ce mois-ci, La Sortie souhaite souligner la grande appréciation que toute notre équipe ressent pour nos ambassadeurs en vous partageant l’histoire de Sarine, qui a commencé l’initiaive de notre Gala annuel il y a environ six ans. Pour ceux et celles qui sont intéressé(e)s à se lancer dans de telles initiatives de charité, voici une entrevue inspirante que nous avons réalisée auprès de Sarine plus tôt cette semaine :

En bref, peux-tu décrire ce qui t’a menée à prendre l’initiative d’organiser un Gala pour La Sortie ?

En 2013, j’ai commencé à fabriquer mes propres bijoux. Plus tard cette année-là, j’ai lancé une compagnie indépendante nommée Sozo Jewelry Designs. Je voulais donner les profits amassés à des organismes sans but lucratif et à des gens dans le besoin, mais je n’étais pas certaine d’où et de comment j’allais commencer. Après plusieurs recherches et mure réflexion, j’ai ressenti que c’était vraiment l’organisme La Sortie que je souhaitais aider. L’organisme paraissait alors plutôt embryonnaire, il n’y avait même pas encore de site web. J’ai commencé mon projet en tant qu’ambassadrice, aidant l’organisme ici et là pour des projets divers et apprenant à me familiariser avec la problématique de l’exploitation sexuelle au Québec.

Un jour, j’ai fait la suggestion à mes coéquipiers d’organiser une levée de fonds sous la forme d’un gala qui aurait aussi pour but de sensibiliser le public sur la cause des victimes d’exploitation sexuelle. J’étais alors une seule personne, avec une idée, et zéro expérience en organisation de galas. J’ai fait des recherches en ligne, j’ai trouvé les informations dont j’avais besoin pour monter un gala, et j’ai préparé un plan que j’ai par la suite présenté à l’équipe de La Sortie. Mon plan a été accepté, et on m’a démontré beaucoup de support tout au long de mes démarches pour ce projet.

En savais-tu un peu sur l’exploitation sexuelle avant de devenir ambassadrice ? Que savais tu avant de t’impliquer avec La Sortie, et qu’est-ce que tu souhaiterais que le public général sache sur la problématique ?

 J’avais une idée générale de ce qu’est l’exploitation sexuelle avant de devenir ambassadrice, je lisais quelques articles dans les médias sur le sujet, et à travers les profils de médias sociaux d’autres organismes j’avais déjà vu des statistiques frappantes. La justice est un concept qui me frappe droit au cœur. Le fait que des humains souffrent au nom de l’esclavage m’a toujours profondément ébranlée. Malgré le fait que je n’en savais pas autant qu’aujourd’hui en 2013, je savais simplement que j’avais ce besoin en moi d’aider les victimes à sortir du cercle infernal du trafic humain. Je voulais que mes actions aident directement des gens dans le besoin.

En ce qui concerne la deuxième question, il y a deux choses importantes que j’aimerais faire entendre au public général :

-L’importance de la famille et de l’amour. Lorsqu’il y a abondance de relations saines et un sens de communauté, lorsque l’amour peut être exprimé, donné et reçu, il y a moins de chances que des blessures du passé se creusent et développent des problèmes chez une personne, comme par exemple un manque de confiance en soi et la recherche désespérée pour trouver cet amour manquant, ce qui mène souvent à des trajectoires de vie houleuses.

-Lorsqu’un cœur blessé n’est pas guéri, il peut s’endommager encore plus, et aussi causer beaucoup de mal aux autres qui l’entourent. Guérir et restaurer les blessures du passé est un élément crucial pour tout le monde.

Étais-ce très compliqué de faire de l’événement une réalité ?

J’adore organiser des événements, et donc pour moi c’était un véritable bonheur d’organiser ce premier Gala avec La Sortie. Le plus stressant, c’était qu’on n’avait aucune idée si on arriverait à lever des fonds ou si au final on amasserait à peine assez d’argent pour couvrir les dépenses qu’on avait faites pour organiser l’événement. La vente des billets et le facteur de risque était une partie difficile à surmonter !

Quels outils as-tu utilisé pour organiser/planifier/réaliser l’événement ?

Le fait d’avoir une structure de travail et d’avoir développé un échéancier a joué un rôle important. L’équipe a vraiment donné son 110 %, tous et chacun avaient une tâche à accomplir. J’ai suggéré des tâches à des membres de l’équipe, selon leurs champs d’intérêt, et on a mis la machine en marche. J’ai pris contact avec des gens qui nous aideraient à trouver un porte parole, à faire de la publicité, s’assurer des éléments techniques tel que le son et trouver d’autres gens pour s’occuper des tables de vente.

Quel serait selon toi un bon conseil à donner aux autres ambassadeurs qui souhaitent orchestrer une initiative avec succès pour aider les victimes d’exploitation sexuelle ?

Demeurer inspiré et motivé c’est vraiment important. On commence souvent une initiative avec des émotions fortes, et le désir d’aider une cause fait vraiment du bien au cœur. La réalité est parfois un peu, beaucoup, plus difficile que ce sentiment initial. Il y a beaucoup de membres de l’équipe qui travaillent de manière différente, qui ont un échéancier différent, avec d’autres tâches qui leurs sont attitrées et ce n’est pas toujours facile de gérer un projet de taille en équipe. Il y aura parfois des désaccords, et quand les choses n’avancent pas tel que prévu, ça peut devenir décourageant. C’est à ce moment qu’il importe le plus de se rappeler le but de tout ça, l’aide directe pour les victimes. Continuer d’avancer malgré les difficultés rencontrées en chemin, c’est ce qui compte le plus au final.

Aussi, c’est normal de se sentir tout petit parfois. Sentir qu’on n’en fait pas assez, ou que notre part du travail n’est pas importante. Ce sont des pensées négatives qui n’ont aucun fondement dans la réalité. Il faut s’accrocher à la réalité, même aux plus petites victoires quotidiennes et se rappeler que chaque action qu’on pose pour aider les gens dans le besoin fait une grande différence.

De quelle façon penses-tu que les médias sociaux jouent un rôle important dans le recrutement de nouveaux ambassadeurs ?

-Les relations humaines. Les médias sociaux ont cette manière de déshumaniser, n’importe qui peut entrer sur Facebook ou Instagram sans nom et sans visage. Je crois que c’est important de construire et d’encourager des relations positives avec nos followers. Il ne faut pas arrêter de faire savoir aux gens combien leurs contributions comptent. Ça n’est pas toujours facile pour notre équipe de gérer les média sociaux, puisqu’une grande part de notre travail à la maison de réinsertion sociale doit demeurer confidentielle pour des raisons de sécurité. Nous essayons tout de même de dévoiler nos activités et nos actions autant que possible sur nos pages.

-La simplicité. Il y a énormément de gens qui souhaitent aider, mais qui ne savent pas comment s’y prendre. C’est important de présenter les outils disponibles à monsieur madame tout le monde, montrer au public que c’est possible et facile de faire une différence.

En tant que manager des réseaux sociaux pour La Sortie, quelles difficultés rencontres tu au quotidien ?

La réalité du sujet que nous traitons est très sombre, l’exploitation sexuelle n’a rien de positif en soi. Nous cherchons toutefois à garder un ton positif à travers une atmosphère qui favorise l’espoir sur nos plateformes de médias sociaux. Nous voulons vraiment répandre un message positif, soit qu’il existe une sortie, un espoir vers un futur prospère, et qu’il est possible de vivre une vie restaurée même après les abus et l’exploitation. En ce sens, c’est toujours un défi que de garder le ton positif et le focus sur notre champ d’action entre le partage de deux articles de nouvelles à faire pleurer.

 

 

Previous StoryAoût 2020
Next StoryOctobre 2020

Related Articles

  • femme-processus-judiciaire/women-judicial-process
    Le système judiciaire - un grand pas vers l’humanisation de l’accompagnement d’une victime de violence sexuelle ou conjugale
  • Guerrières-disparues La Sortie, pour sortir de la prostitution, les agences d'escortes, l'industrie du sexe à Montréal - The Missing Warriors The Way Out, to get out of prostitution, escort agencies, the sex industry in Montreal
    Les guerrières disparues

Blog récents

  • femme-processus-judiciaire/women-judicial-process
    Le système judiciaire – un grand pas vers l’humanisation de l’accompagnement d’une victime de violence sexuelle ou conjugale Mardi, 17, Mai
  • Guerrières-disparues La Sortie, pour sortir de la prostitution, les agences d'escortes, l'industrie du sexe à Montréal - The Missing Warriors The Way Out, to get out of prostitution, escort agencies, the sex industry in Montreal
    Les guerrières disparues Mardi, 22, Mar
  • Women's Day-Journée de la femme
    Journée Internationale de la femme Mardi, 9, Mar
  • COVID-19 L'organisme La Sortie est présente durant la COVID - La Sortie's organization is present during COVID (pexels-anna-shvets-3786126)
    Février 2021 Lundi, 1, Fév
  • surmonter les obstacles - overcoming obstacles (angelina-litvin-K3uOmmlQmOo-unsplash)
    Décembre 2020 Mardi, 1, Déc

Catégories

Archives

  • mai 2022
  • mars 2022
  • mars 2021
  • février 2021
  • décembre 2020
  • octobre 2020
  • septembre 2020
  • août 2020
  • juillet 2020
  • juin 2020
  • mai 2020
  • février 2020
  • janvier 2020
  • décembre 2019
  • mai 2019
  • mars 2019
  • février 2019
  • novembre 2018
  • juillet 2018
  • avril 2018
  • février 2018
  • janvier 2018
  • juin 2017
  • octobre 2016
  • novembre 2012

REJOIGNEZ LA SORTIE

REJOIGNEZ-NOUS DANS
L'AIDE AUX VICTIMES DE
L'EXPLOITATION SEXUELLE AU QUÉBEC
ABONNEZ-VOUS À
NOTRE INFOLETTRE

CONTACTEZ-NOUS

info@lasortie.org
1-4747 Boul. St-Charles,
Pierrefonds, QC
H9H 3C7

Aide: +1.514.923.7255

Adm: +1.514.236.7255

TROUVEZ-NOUS AILLEURS



© La Sortie | The Way Out         POLITIQUE DE CONFIDENTIALITÉ / PRIVACY POLICY - POLITIQUE DE 'COOKIE' / COOKIE POLICY

Nous utilisons des cookies sur notre site Web pour vous offrir l'expérience la plus pertinente en mémorisant vos préférences et en répétant vos visites. En cliquant sur « ACCEPTER TOUT », vous consentez à l'utilisation de TOUS les cookies. Cependant, vous pouvez visiter « Paramètres des cookies » pour fournir un consentement contrôlé.
Réglages témoinsTOUT REJETERTOUT ACCEPTER
Gérer le consentement / Manage consent

Aperçu de la protection de la vie privée / Privacy Overview

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience pendant que vous naviguez sur le site Web. Parmi ceux-ci, les cookies qui sont classés comme nécessaires sont stockés sur votre navigateur car ils sont essentiels au fonctionnement des fonctionnalités de base du site Web. Nous utilisons également des cookies tiers qui nous aident à analyser et à comprendre comment vous utilisez ce site Web. Ces cookies ne seront stockés dans votre navigateur qu'avec votre consentement. Vous avez également la possibilité de refuser ces cookies. Mais la désactivation de certains de ces cookies peut affecter votre expérience de navigation.
Fonctionnel
Les cookies fonctionnels aident à exécuter certaines fonctionnalités telles que le partage du contenu du site Web sur les plateformes de médias sociaux, la collecte de commentaires et d'autres fonctionnalités tierces.
CookieDurationDescription
akavpau_ppsdsessionCe cookie est fourni par PayPal. Le cookie est utilisé dans le contexte des transactions sur le site Web.
bcookie2 yearsCe cookie est défini par linkedIn. Le but du cookie est d'activer les fonctionnalités LinkedIn sur la page.
langsessionCe cookie est utilisé pour stocker les préférences linguistiques d'un utilisateur afin de diffuser du contenu dans cette langue stockée la prochaine fois que l'utilisateur visitera le site Web.
lidc1 dayCe cookie est défini par LinkedIn et utilisé pour le routage.
pll_language1 yearCe cookie est défini par le plugin Polylang pour les sites Web alimentés par WordPress. Le cookie stocke le code de langue de la dernière page consultée.
Performence
Les cookies de performance sont utilisés pour comprendre et analyser les indices de performance clés du site Web, ce qui contribue à offrir une meilleure expérience utilisateur aux visiteurs.
CookieDurationDescription
_uetsidneverBing Ads définit ce cookie pour interagir avec un utilisateur qui a déjà visité le site Web.
_uetvidneverBing Ads définit ce cookie pour interagir avec un utilisateur qui a déjà visité le site Web.
SRM_B1 year 24 daysUtilisé par Microsoft Advertising comme id unique pour les visiteurs.
YSCsessionCes cookies sont définis par Youtube et sont utilisés pour suivre les vues des vidéos intégrées.
Analytiques
Les cookies analytiques sont utilisés pour comprendre comment les visiteurs interagissent avec le site Web. Ces cookies aident à fournir des informations sur les métriques du nombre de visiteurs, du taux de rebond, de la source de trafic, etc.
CookieDurationDescription
_ga2 yearsLe cookie _ga, installé par Google Analytics, calcule les données des visiteurs, des sessions et des campagnes et garde également une trace de l'utilisation du site pour le rapport d'analyse du site. Le cookie stocke les informations de manière anonyme et attribue un numéro généré de manière aléatoire pour reconnaître les visiteurs uniques.
_gid1 dayInstallé par Google Analytics, _gid cookies stocke des informations sur la façon dont les visiteurs utilisent un site Web, tout en créant un rapport d'analyse des performances du site Web. Certaines des données collectées incluent le nombre de visiteurs, leur source et les pages qu'ils visitent de manière anonyme.
Autres
Les autres cookies non catégorisés sont ceux qui sont analysés et n'ont pas encore été classés dans une catégorie.
CookieDurationDescription
_gat_charityTracker1 minuteAucune description
AnalyticsSyncHistory1 monthAucune description
CONSENT16 years 7 months 12 days 10 hoursAucune description
cookielawinfo-checkbox-functional1 yearLe cookie est défini par le consentement du cookie GDPR pour enregistrer le consentement de l'utilisateur pour les cookies dans la catégorie « Fonctionnel ».
cookielawinfo-checkbox-others1 yearAucune description
li_gc2 yearsAucune description
SMsessionAucune description n'est disponible.
UserMatchHistory1 monthLinkedin - Utilisé pour suivre les visiteurs sur plusieurs sites Web, afin de présenter des publicités pertinentes en fonction des préférences du visiteur.
x-cdnAucune description
Publicitaire
Les cookies publicitaires sont utilisés pour fournir aux visiteurs des publicités et des campagnes marketing pertinentes. Ces cookies suivent les visiteurs sur tous les sites Web et collectent des informations pour fournir des publicités personnalisées.
CookieDurationDescription
ANONCHK10 minutesLe cookie ANONCHK, défini par Bing, est utilisé pour stocker l'ID de session d'un utilisateur et également vérifier les clics des annonces sur le moteur de recherche Bing. Le cookie aide également à la création de rapports et à la personnalisation.
bscookie2 yearsCe cookie est un cookie d'id de navigateur défini par les boutons de partage liés et les balises publicitaires.
fr3 monthsLe cookie est défini par Facebook pour montrer des publicités pertinentes aux utilisateurs et mesurer et améliorer les publicités. Le cookie suit également le comportement de l'utilisateur sur le Web sur les sites qui ont un pixel Facebook ou un plugin social Facebook.
IDE1 year 24 daysUtilisé par Google DoubleClick et stocke des informations sur la façon dont l'utilisateur utilise le site Web et toute autre publicité avant de visiter le site Web. Ceci est utilisé pour présenter aux utilisateurs des annonces qui sont pertinentes pour eux en fonction du profil d'utilisateur.
MUID1 year 24 daysUtilisé par Microsoft comme identificateur unique. Le cookie est défini par des scripts Microsoft intégrés. Le but de ce cookie est de synchroniser l'ID sur de nombreux domaines Microsoft différents pour permettre le suivi des utilisateurs.
test_cookie15 minutesCe cookie est défini par doubleclick.net. Le but du cookie est de déterminer si le navigateur de l'utilisateur prend en charge les cookies.
VISITOR_INFO1_LIVE5 months 27 daysCe cookie est défini par Youtube. Utilisé pour suivre les informations des vidéos YouTube intégrées sur un site Web.
yt-remote-connected-devicesneverYouTube définit ce cookie pour stocker les préférences vidéo de l'utilisateur à l'aide de la vidéo YouTube intégrée.
yt-remote-device-idneverYouTube définit ce cookie pour stocker les préférences vidéo de l'utilisateur à l'aide de la vidéo YouTube intégrée.
yt.innertube::nextIdneverCe cookie, défini par YouTube, enregistre un identifiant unique pour stocker des données sur les vidéos de YouTube que l'utilisateur a vues.
yt.innertube::requestsneverCe cookie, défini par YouTube, enregistre un identifiant unique pour stocker des données sur les vidéos de YouTube que l'utilisateur a vues.
Nécessaire
Always Enabled
Les cookies nécessaires sont absolument essentiels au bon fonctionnement du site Web. Ces cookies garantissent les fonctionnalités de base et les fonctionnalités de sécurité du site Web, de manière anonyme.
CookieDurationDescription
cookielawinfo-checkbox-advertisement1 yearLe cookie est défini par le consentement du cookie GDPR pour enregistrer le consentement de l'utilisateur pour les cookies dans la catégorie « Publicité ».
cookielawinfo-checkbox-analytics1 yearCes cookies sont définis par GDPR Cookie Consent WordPress Plugin. Le cookie est utilisé pour mémoriser le consentement de l'utilisateur pour les cookies dans la catégorie « Analytics ».
cookielawinfo-checkbox-necessary1 yearCe cookie est défini par le plugin Gdpr Cookie Consent. Les cookies sont utilisés pour stocker le consentement de l'utilisateur pour les cookies dans la catégorie « Nécessaire ».
cookielawinfo-checkbox-performance1 yearCe cookie est défini par le plugin Gdpr Cookie Consent. Le cookie est utilisé pour stocker le consentement de l'utilisateur pour les cookies dans la catégorie « Performance ».
CookieLawInfoConsent1 yearEnregistre l'état du bouton par défaut de la catégorie correspondante et le statut de CCPA. Il ne fonctionne qu'en coordination avec le cookie principal.
PHPSESSIDsessionCe cookie est natif des applications PHP. Le cookie est utilisé pour stocker et identifier l'ID de session unique d'un utilisateur dans le but de gérer la session utilisateur sur le site Web. Le cookie est un cookie de session et est supprimé lorsque toutes les fenêtres du navigateur sont fermées.
ts3 yearsCe cookie est fourni par le PayPal. Il est utilisé pour prendre en charge le service de paiement sur un site Web.
ts_c3 yearsCe cookie est fourni par PayPal lorsqu'un site Web est en association avec PayPal fonction de paiement. Ce cookie est utilisé pour effectuer un paiement en toute sécurité via PayPal.
SAVE & ACCEPT
Powered by CookieYes Logo

Valérie: SURVIVANTE

 

Valérie - Survivante -Survivor - La Sortie, pour sortir de la prostitution, les agences d'escortes, l'industrie du sexe à Montréal - The Missing Warriors The Way Out, to get out of prostitution, escort agencies, the sex industry in Montreal

C’est encore plus particulier lorsque nous avons la malchance d’avoir un parent qui nous a entraînés dans l’industrie du sexe et qui a contribué à nous y maintenir, en ne voulant pas mieux pour nous. Mon père a été portier dans les clubs de danseuses nues quand il était plus jeune et a toujours entretenu une vie de “pornophile’’ compulsif qu’il cachait à peine. À la suite du divorce de mes parents, ce dernier est venu habiter avec moi à Montréal et est rapidement devenu mon chauffeur dans l’industrie du sexe. Je n’avais que 17 ans. Le reste de ma famille était mal à l’aise avec le sujet, ils le sont toujours d’ailleurs, et n’ont rien fait pour contrebalancer les codes et références malsaines que je recevais de mon père.

Qu’est-ce qu’on fait avec un tel parcours ? Pour plusieurs d’entre nous, la seule façon d’y donner du sens est de tenter de redonner aux suivantes et d’œuvrer vers un monde sans exploitation sexuelle. Après de longues années de thérapie, notamment sur la colère et pour gérer les conséquences post-traumatiques de l’exploitation sexuelle, j’en suis venue à vouloir donner un sens à mon parcours. Je suis devenue conférencière et formatrice en prévention de l’exploitation sexuelle, en plus de travailler comme intervenante pour diverses ressources communautaires.

Des années plus tard, j’ai souhaité obtenir une injonction de la Cour pour forcer mon père à garder ses distances avec moi. À mes yeux, les lois sont désuètes et n’offrent pas suffisamment de recours ou de protection aux femmes dont le schéma prostitutionnel s’éloigne de celui du proxénète standard, violent et qui prend tout votre argent. Comme mon père ne prenait aucun argent de ma part, la police m’a avisé que je n’avais aucun recours pour le forcer à rester à distance puisqu’il n’avait pas été mon proxénète au sens clair de la loi. Misère…! Ce que mon père en retirait, c’était plus de vivre sa vie ‟pornophilie” de rêve autour de moi, de fréquenter ce milieu, ce type de femme (mes amies), ce type d’homme (ceux qui travaillent dans les clubs), de se trouver des petits boulots (ménage dans des clubs de danseuses, dans des donjons et être chauffeur) dans cet environnement toxique.

Même l’IVAC (indemnisation des victimes d’actes criminels) commence à peine à reconnaître les femmes victimes du système prostitutionnel et de proxénétisme comme des victimes. Je suis d’avis que le message dangereux et banalisant ‟que le travail du sexe est un travail’’ a eu comme effet pervers de flouter et d’amalgamer les risques et dangers de l’exploitation sexuelle avec les normes du travail, plutôt qu’avec celles protégeant les victimes d’actes criminels.

Je le répète, on ne peut pas simultanément prétendre que c’est un ‟travail’’ tout en en dénonçant la violence inhérente et systémique du système prostitutionnel mange-vie. Les facteurs communs et connus prédisposant l’entrée en prostitution et les conséquences psychotraumatiques communes à toutes les personnes en situation de prostitution sont terriblement bien documentés par de nombreuses recherches (voir notamment le travail de Melissa Farley, chercheuse, et ceux d’Ingeborg Kraus et Muriel Salmona, psychotraumatologues). C’est pourquoi les survivantes qui ont procédé à une analyse lucide post-sortie de l’industrie du sexe tentent maintenant tant bien que mal de mettre en garde les femmes de ne pas y entrer tout banalement, puisqu’il est justement si difficile d’en sortir et d’obtenir une aide adéquate. Et de toute façon, de quel autre ‟métier’’ doit-on obtenir de l’aide pour ‟en sortir’’…?

J’ai pour ma part près de 20 ans de sortie de l’industrie du sexe. Dans les années qui ont suivi, j’ai acquis une expertise en itinérance chronique ainsi qu’en accompagnement aux survivantes à la sortie de la prostitution. J’ai eu la chance d’effectuer un remplacement de 2 semaines pour l’organisme La Sortie à l’été 2019 et de constater la marge de manœuvre qu’on laisse à la compétence de l’intervenante de milieu pour qu’elle puisse personnaliser son accompagnement aux besoins et au rythme de la personne aidée en l’orientant vers un processus de sortie qui lui convient à elle, en tout respect de ses choix. De nombreuses femmes devront faire plusieurs allers-retours dans l’industrie du sexe avant d’être prêtes à en sortir.

Si la gestion du sentiment d’impuissance n’est pas une chose que vous maîtrisez bien, ce type de travail d’accompagnement n’est pas fait pour vous. Nous savons qu’un des facteurs garants de succès est d’aider la femme à se reconstruire une identité autre que celle de la femme prostituée. La sortie de ce milieu qui nous limite, qui affecte notre estime de soi et nous insuffle des codes de conduite si marginaux, une tolérance si inhabituelle à la peur, au dégout et à la violence, est en total décalage avec les attentes du monde ‘’normal’’.

En clair, tout ce que nous apprenons pour naviguer les attentes de la prostitution ne nous servent à peu près à rien à l’extérieur de cet univers malsain et dangereux. C’est pour ça que les femmes retournent souvent vers la sécurité de ce qu’elles connaissent. Il est autrement impossible, sans la reconstruction du soi, d’espérer une sortie durable de ce milieu. Il est question d’aider les femmes à se reconnecter avec leurs compétences et ambitions propres à elles, de les aider à se remémorer ce qu’elles rêvaient de devenir quand elles étaient toutes petites, de favoriser la reconstruction d’un réseau de soutien en dehors de l’industrie du sexe. Moi je rêvais de changer le monde et à ma façon aujourd’hui, j’y contribue. Un accueil, une écoute et un acte de partage pédagogique bienveillant à la fois. La Sortie reconnaît la valeur des paires aidantes et selon qu’elles ont aussi une formation générale adéquate, privilégieront l’embauche de femmes ayant un vécu en lien avec la prostitution. Trop peu d’organismes ont ce courage bien placé. Merci pour votre attention et bonne continuité à La Sortie dans sa mission.

 

– Valérie

Carole, 28 ans : SURVIVANTE

Carole - Survivante -Survivor - La Sortie, pour sortir de la prostitution, les agences d'escortes, l'industrie du sexe à Montréal - The Missing Warriors The Way Out, to get out of prostitution, escort agencies, the sex industry in Montreal

La première agence d’escorte dans laquelle j’ai été m’a rapidement maltraitée. Selon eux, pour garder ‘’ma place’’ je devais parfois fournir davantage d’heures ou moins, dépendamment de leur désir d’essayer d’autres femmes ou non.

J’ai changé d’agence malgré leurs menaces et il me fallait alors redonner plus de 50% de mes gains à l’agence et au revendeur de drogues qui m’obligeait, en collaboration avec cette agence, à en acheter. Au début je ne la consommais pas, mais peu de temps après je me suis mise à le faire. Ils m’ont ainsi prise au piège, j’y retournais toujours, j’étais devenue accrochée à la drogue et j’avais peur d’eux.

Au fil du temps, j’ai perdu la garde de mes enfants, fait des séjours en psychiatrie et en prison, connu l’itinérance, fait des tentatives de suicide, subi de la maltraitance par des policiers, des agences et des clients, perdu mon estime personnelle, ma confiance, ma santé… J’ai développé une dépendance aux drogues dures et j’ai été involontairement intoxiquées au GHB, j’ai subi de nombreux viols et connu toutes les formes de violences possibles. C’est un aperçu des conséquences que la prostitution a eu sur moi rapidement, mais il y a aussi des conséquences à long terme que je rencontre encore aujourd’hui.

J‘étais presque morte quand j’ai rencontré une intervenante de milieu. J’ai tout de suite été en confiance auprès d’elle. J’ai appris que je n’étais pas seule à vivre ces hauts et ces bas dans la sortie de la traite humaine et j’ai trouvé un sens à ma vie.

Les intervenantes de l’organisme que j’ai fréquenté m’ont soutenue nuit et jour. Je m’y suis fait de nouvelles amies qui avaient elles aussi vécu l’exploitation sexuelle. Par leur témoignage et leurs encouragements, elles m’ont donné la conviction que je pouvais moi aussi vivre sans crainte et m’épanouir.

Avec de l’aide, j’ai retrouvé mes forces, mes qualités, mes aptitudes… J’ai participé à plusieurs activités, sorties, ateliers, conférences, loisirs, groupes d’entraide… Je me suis aussi impliquée dans l’organisation des assemblées générales et sur le conseil d’administration.

J’ai connu beaucoup de monde ; des groupes de femmes, des bénévoles, des professionnels, des artistes, des professeurs, des gens de tous les milieux et de partout sur la planète qui appuient les femmes prises dans l’industrie du sexe et les survivantes qui se battent pour en sortir.

J’ai appris comment je peux soigner mes traumatismes. J’ai reçu des soins incomparables et personnalisés. Les intervenantes de l’organisme sont qualifiées pour aider les femmes à sortir de la prostitution, et ce à tous les niveaux. Les formations disponibles dans ces années- là étaient plus rares et la volonté, la détermination et l’efficacité pour m’aider à travers de ce long processus fut remarquable.

J’ai aussi été accompagnée pour reprendre contact avec mes enfants. Mon intervenante m’a soutenue à travers cette démarche délicate et émouvante. Elle m’a accompagnée à mes rendez-vous avec la DPJ. Je suis ensuite retournée à l’Université et au travail.

Après quelques années de rétablissement, j’ai connu Le CAFES, (Collectif d’aide aux femmes exploitées sexuellement) via une de ses fondatrices, Rose Sullivan, qui donnait un atelier auquel je participais. Elle m’a aidée alors que j’étais sur le bord de la psychose, hyper vigilante, perdue au coin de ma rue comme si j’étais en terre inconnue… Elle m’a accueillie chez elle et tout naturellement, elle m’a partagé son quotidien, ses démarches pour aller mieux et aider d’autres femmes. Je suis revenue rapidement dans le monde réel. Elle est devenue mon amie et avec ses références, j’ai accédé à un autre groupe à Montréal et j’ai reçu une merveilleuse formation pour devenir paire-aidante. De pouvoir animer des ateliers thématiques, parler de la ressource aux autres organismes et au public, d’être outillée pour savoir comment mieux accompagner une femme qui veut sortir de la prostitution, ça m’a donné un super sentiment d’accomplissement et ça m’a aidé à continuer ce long processus de sortie de la prostitution.

Les rencontres en individuel aussi par des intervenantes expérimentées et humaines m’ont fait voir que je suis en sécurité, soutenue, encouragée et accompagnée pour tous mes besoins.

À l’extérieur des ressources spécialisées pour les femmes victimes d’exploitation sexuelle, énormément de gens craignent de voir la réalité qui nous entoure au niveau de la prostitution et malheureusement plusieurs professionnels ne savent pas encore de quoi il en retourne.

Je me souviens d’une psychiatre qui m’a demandé sur un ton très agressif, et cela des années après ma sortie de la prostitution : ‘’ Pourquoi as-tu fait de la prostitution ??? ‘’ et ‘’ Tu ne cherches qu’à attirer l’attention’’ alors que je consultais en urgence pour un état dépressif. Je lui ai répondu : ’’ Alors madame, sachez bien que ce n’est pas simple du tout… ’’, mais elle ne m’écoutait pas du tout et avant que je puisse répondre elle posait une autre question. Son entretien a été très bref. Comment est-ce que je peux faire confiance à ce genre d’intervention où je me suis sentie mal jugée et mal aidée ? Je souhaite pouvoir faire davantage confiance aux professionnels de notre société.

Au niveau du logement j’ai trouvé ça très, très difficile. Avec tout ce que j’ai vécu, je me suis retrouvée à être hypervigilante même dans mon logement et mes peurs me rendaient parfois confuse et désorientée. Effectivement les abuseurs de la traite humaine (les prostitueurs) n’ont pas lâché leur emprise sur moi avant plusieurs années. Les policiers étaient souvent mal informés et médisants, parfois même sournois, voire complices, lorsque j’ai eu à leur demander de l’aide. Par chance que maintenant les nouveaux policiers, les plus jeunes sont mieux informés et motivés. En effet le corps de police de la Ville de Québec ainsi que plusieurs intervenants de groupes communautaires ont reçu de la formation offerte par les ressources pour femmes exploitées sexuellement pour les aider à savoir comment intervenir auprès des victimes d’exploitation sexuelle.

Beaucoup de femmes ont accepté de témoigner sur leur vécu lors de ces formations. Je vois une amélioration à ce niveau, mais pendant longtemps je fuyais, changeant de milieu de vie fréquemment.
Aujourd’hui je peux dire que je vis bien. Je suis précaire financièrement et j’habite dans un quartier où il y a de la pauvreté et de la criminalité, mais je me sens en sécurité dans mon milieu de vie encadré, avec un contact étroit d’intervenants-es en santé mentale et de groupe d’aide aux femmes victimes de la traite humaine et de l’exploitation sexuelle.

J’ai appris comment être et me sentir en sécurité sans être hyper vigilante. De plus, avec l’aide d’une intervenante j’ai réussi à obtenir un mandat de l’IVAC pour recevoir de la psychothérapie. La psychothérapeute que je vois une fois par semaine depuis plus d’un an m’a grandement aidée. Elle m’aide avec mes traumatismes, et comme ça va de mieux en mieux, l’IVAC nous permet de renouveler le mandat. Souvent c’est difficile, j’ai trébuché de nombreuses fois, ça prend du temps, mais je me décourage moins souvent qu’avant devant toutes ces difficultés, car j’ai appris comment y faire face. Je n’hésite pas à demander de l’aide au besoin. Je suis devenue autonome face à mes problèmes et je connais mes ressources.

Je dis MERCI et je suis très reconnaissante de toute l’aide que j’ai reçue et de tout le monde qui participe à ces projets, que ce soient des organismes comme La Sortie, ou des survivantes impliquées comme Rose Sullivan. Il faut plusieurs ressources et plusieurs personnes qui travaillent ensemble pour aider les survivantes, car nos besoins lorsque nous sortons de la prostitution sont extrêmement nombreux.

– Carole, 28 ans

Chany, 36 ans : SURVIVANTE

Chany - Survivante -Survivor - La Sortie, pour sortir de la prostitution, les agences d'escortes, l'industrie du sexe à Montréal - The Missing Warriors The Way Out, to get out of prostitution, escort agencies, the sex industry in Montreal

Mon petit nid d’amour est situé dans le sous-sol d’un triplex et nos seuls voisins sont ceux d’en haut. On a un stationnement, une belle petite cour avec notre table de patio et notre glissade et il reste de la place pour mettre une petite piscine pour enfants. Mon copain et moi, on a des projets pour l’appartement, mais en attendant, on a chacun notre chambre et une chambre pour mon neveu ; elle est magnifique et j’ai tellement hâte qu’il vienne dormir à la maison.

Le 31 décembre 2018, Alain m’a fait sa demande, dans ce temps je vivais dans un 2 ½ subventionné avec Passage.  Aujourd’hui, mon copain est en thérapie.  Il a écopé de 5 mois de prison, car il volait de la nourriture pour nous faire vivre. En attendant sa sortie, c’est très difficile pour moi. Cependant, je ne suis pas retournée à la rue, je quête, je fais des petits boulots (ménage gardiennage, etc.).  Ce n’est pas évident, je publie des annonces très souvent, mais il faut d’abord le vouloir. Quand on veut, on peut, il faut foncer, savoir ce qu’on veut. Le milieu de la rue n’est pour personne et tout le monde peut s’en sortir.  Moi quand j’ai été battue presque à mort par un client ça m’a vraiment ouvert les yeux.

J’ai rencontré un ami dernièrement qui m’a dit qu’on a toujours le choix dans la vie. Mon copain me le disait toujours et je lui riais au visage !

C’est pourtant vrai, regarde les choses en face ; ton chemin tu le traces toi-même !!

Alors, si tu arrives face à une situation où tu penses ne pas avoir le choix, penses-y bien et dis-toi que ce n’est peut-être pas le choix que tu aurais espéré, mais c’est un choix tout de même ! Se retrouver à la rue aussi est un choix.  Moi j’ai choisi la rue parce que c’était de l’argent vite fait. À l’époque j’avais un boulot stable, mais ce n’était pas assez payant. J’étais escorte à mon compte pour ensuite finir sur la rue. Je n’en suis pas très fière, mais je suis fière de tout faire pour ne pas y retourner.

Une de mes raisons d’arrêter ce fut mon copain qui m’a beaucoup aidé.

J’ai rencontré Stéphane (Nom fictif) qui m’aide beaucoup en ce moment. Il faut savoir s’entourer de bonnes personnes, habiter dans un environnement sain où il y a peu de consommation, ça aide énormément!

Il faut savoir qu’il y a de l’aide pour faire nos démarches : Travailleuse sociale, intervenante, psychologue, ils sont présents pour te soutenir et t’écouter. Je tiens d’ailleurs à remercier l’organisme La Sortie pour son aide quand j’étais sur le point de faire une rechute. Ils m’ont beaucoup aidé au niveau de l’accompagnement dans mes démarches pour m’en sortir.

– Chany, 36 ans

2350 activités d’intervention

Nos intervenantes de milieu se rendent sur le terrain pour offrir du soutien aux femmes qui sont victimes d’exploitation sexuelle. Ces femmes sont invitées à se rendre à notre Résidence, soit pour un repos ou pour quitter définitivement l’industrie du sexe. Plusieurs activités d’intervention y sont offertes dans le but de les aider à développer leurs habiletés sociales et personnelles, comme des ateliers sur l’estime de soi par exemple. Plusieurs outils sont à leur portée pour stabiliser leur situation financière, médicale et socio-judiciaire.

3560 activités de sensibilisation

La méconnaissance du phénomène de l’exploitation sexuelle et des types de service que nous offrons nécessite que nous portions une plus grande attention à concevoir des stratégies et des outils de sensibilisation.  Chaque activité est vue comme une occasion pour informer le public sur les besoins en matière d’intervention auprès de victimes d’exploitation sexuelle.

4232 activités de prévention

Notre équipe d’intervention du milieu est présente et parcourt les rues des quartiers Centre-Sud et Hochelaga-Maisonneuve là où les besoins sont criants et toujours grandissants, elle tisse des liens significatifs et elle développe des relations de confiance dans le respect de chaque femme, en plus d’offrir de l’accompagnement, du soutien et des références personnalisés.